HISTORIQUE

Cette abbaye communiquant au chœur de l'église
Saint-Laon par une imposante porte du XVIIe siècle fut construite par l'abbé Abraham Ribier pour la
congrégation des chanoines réguliers de Saint-Augustin
ayant adhéré à la réforme dite des Génovéfains.
Abandonné à la Révolution, ce bâtiment a accueilli les services municipaux vers le milieu du siècle dernier.


SALLE DES MARIAGES
SALLE DU CONSEIL MUNICIPAL

En 1966, la Ville a décidé d'entreprendre la restauration
de la salle du Conseil Municipal datant du XVIIe siècle. La réfection des boiseries, sculptures et peintures a été
confiée à des entreprises spécialisées. Les travaux de
charpente, plâtre et électricité ainsi que la pose du
dallage en pierres furent exécutés par les services
municipaux.
Lors de ces travaux, on découvrit, presque miraculeusement, au-dessus de la glace qui surplombe la
cheminée de marbre, une inscription " SUNT ETIAM MUSIS SUA LUDICRA " cachée sous une
couche de peinture. Il s'agit d'un extrait des Idylles d'Ausone, poète latin du IVe siècle, qui fut le
précepteur du futur empereur Constantin, dont la traduction littérale est " Les muses ont aussi leur
passe-temps ".
HÔTEL DE VILLE

Jusque vers 1920, le rez-de-chaussée était occupé par le petit bureau de la recette municipale, un
autre par les contributions indirectes, le secrétariat avec 3 employés dans l'ancienne salle de Justice
de Paix, le cabinet du Maire et la salle de Conseil Municipal et des Mariages. La Justice de Paix et
le Musée étaient au 1er étage, où il y eut pendant 2 ans une salle de classe puis la perception
pendant 3 ans. Le musée fut crée en 1893 et déplacé en 1920 dans l'ancienne demeure du docteur
Henri Barré.


Dans le bâtiment annexe situé dans la cour, était au 1er étage le Théâtre, avant la construction de la
" Salle des Fêtes " en 1903. Il y eut ensuite une salle de classe et le Commissariat de Police. Au
rez-de-chaussée était le haras, avant son transfert avenue Jean Jaurès (aujourd'hui détruit), et ce que
l'on appelait " le violon ", petit local dit de " sûreté ", dépendant du Commissariat de Police, où
étaient enfermés provisoirement les délinquants mineurs, et les ivrognes fauteurs de troubles sur la
voie publique.
Les services administratifs ayant pris considérablement d'ampleur, le bâtiment annexe dans la cour,
les locaux de l'ancienne gendarmerie de la rue Jules Ferry furent totalement occupés.

En 1991, la restructuration des services et le souci de faciliter l'accueil du public ont conduit les élus
à aménager le deuxième étage du bâtiment de la mairie, utilisé jusqu'alors pour le dépôt des
archives. Après quelques années dans le sous-sol de la mairie, celles-ci sont aujourd'hui situées dans l'ancienne trésorerie Thouars banlieue, (première Caisse d'Epargne) rue Drouyneau de Brie.
Les locaux des bâtiments annexes sont aujourd'hui occupés au 1er étage par le service urbanisme
et les affaires culturelles, au rez-de-chaussée par le magasin et le service reprographie.
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