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L'évocation
du site du château ne serait complète sans retracer
l'histoire des anciennes écuries du château. Les écuries
du Château de Thouars sont l'uvre d'un grand architecte
du XVIIIe siècle, Robert de Cotte (1656-1735). Premier architecte
du roi Louis XIV, on lui doit notamment la construction de la chapelle
de Versailles. Bien postérieures à la construction
du Château, les Ecuries devaient être le dernier élément
de la perspective Nord-Sud formée par la succession des jardins
et de leurs différents portails.
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Ecuries
vers 1900, carte postale ancienne
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En
1707, le duc Charles-Belgique-Hollande de La Trémoïlle
fait donc appel à Robert de Cotte pour aménager des
écuries au nord de l'avant-cour du Château.
Robert de Cotte avait conçu un bâtiment central et deux
ailes en retour (à angle droit), l'ensemble formant donc un
U.
La cour ainsi formée devait être fermée par un
hémicycle de cinq arcades encadrant de part et d'autre un portail
monumental, dont le fronton triangulaire aurait été
surmonté de deux figures féminines couchées.
(D'après l'étude réalisée par Frédéric
Didier, Architecte en Chef des Monuments Historiques).
L'espace compris entre l'hémicycle et le péristyle du
Château (l'actuel rond-point) devait être aménagé
en massifs gazonnés.
La mort du duc en 1709 interrompt le projet en pleine réalisation. |
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Seule
l'aile orientale du bâtiment est construite, c'est cette partie
qui existe aujourd'hui. La portion située au nord (à
gauche quand on regarde la façade depuis la cour) abritait
une rangée de stalles, cette partie était prévue
pour être voûtée de pierre (afin de prévenir
les risques d'incendie), ce qui explique pourquoi les murs y sont
plus épais.
On peut remarquer l'amorce de la construction de ce qui aurait dû
constituer l'aile centrale à
l'extrémité nord du bâtiment, à l'endroit
où la façade forme une courbe concave. |
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Les
écuries en 2005
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La
partie sud, percée d'arcades, servait sans doute de remise
pour les carrosses. Les étages faisaient office de logement
pour le personnel. Les matériaux initialement employés
sont le tuffeau et la pierre de Vrines ainsi que l'ardoise en couverture.
Paradoxalement,
le bâtiment va rarement servir d'écuries. Il sera successivement
employé comme atelier, école publique de jeunes filles
puis caserne en lien avec la maison centrale de force installée
en 1872 dans le château. Cette utilisation perdure au début
du XXe siècle comme en témoigne les cartes postales
anciennes.
En 1925, la prison ferme ses portes, les écuries suivent
de nouveau les destinées du château transformé
en collège public en 1933. Les écuries sont alors
utilisées en ateliers techniques pour le collège et
le lycée de garçons.
Dans les années 1970-1980, le bâtiment accueille également
des locaux associatifs et la bibliothèque centrale de prêt.
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Porche
des écuries
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En
1987, un incendie a totalement détruit la charpente d'origine
et a rendu obligatoire la restauration de l'édifice effectuée
en 1988.
La mise en valeur de l'intérieur du bâtiment est intervenue
en 1998. Il abrite aujourd'hui trois structures culturelles :
L'Ecole Municipale d'Arts Plastiques au rez-de-chaussée, le
Centre Régional Résistance et Liberté au premier
étage et le Centre d'Interprétation Géologique
du Thouarsais au dernier étage. Un auditorium, une salle de
formation et une salle d'exposition complètent cet ensemble.
Depuis 2000, la cour accueille des jardins éphémères
dans le cadre des estivales des jardins. |
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©
Service Ville d'art et d'histoire, Ville de Thouars |
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